Les dix futurs membres: la Pologne, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, les trois Etats baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie), ainsi que Chypre et Malte.
«Pourrai-je toujours manger des nouilles au pavot dans l'Union européenne ?.... OUI» : la Hongrie vient de lancer sa campagne officielle pour le référendum du 12 avril sur l'adhésion à l'Union européenne, et les affiches géantes apparues sur les murs de Budapest tentent de répondre aux craintes des habitants. Avec quelque 67 % des personnes interrogées se prononçant pour l'adhésion et 8 % seulement contre 21 % hésitant encore , les Hongrois, aux côtés des Slovaques, demeurent les plus «euro-enthousiastes» des dix pays candidats invités à rejoindre l'UE en mai 2004.
Presse critique. Il est trop tôt pour dire si les propos du président Jacques Chirac, reprochant aux pays candidats de s'être alignés sur les Américains dans l'affaire irakienne, et qui ont été mal ressentis en Hongrie comme ailleurs, vont avoir un impact sur l'opinion, aucun sondage n'ayant été réalisé depuis. «Je suis assez bien élevé pour ne pas réagir», a commenté le Premier ministre socialiste Peter Medgyessy. Le chef de la diplomatie Laszlo Kovacs a été un peu plus sévère, soulignant que «nul n'avait le droit de montrer du doigt ou pire, de menacer un pays pour son orientation nord-atlantique». En Hongrie où l'histoire reste vivace, on se souvient que le démantèlement du pays en 1920 remonte au traité de Trianon et à Clemenceau...