Anvers envoyée spéciale
Le «casse du siècle» n'était peut-être pas parfait. Une semaine après le mystérieux cambriolage, à Anvers (Belgique), de 123 coffres remplis de diamants, trois Italiens et une Néerlandaise ont été arrêtés par la police fédérale belge. Leen Nuyts, la porte-parole du parquet de la ville, a confirmé hier la nouvelle, sans vouloir en dire plus sur ces individus, dont la justice décidera demain si elle les place ou non en détention. Selon le quotidien belge le Soir, la police était sur la piste d'une firme italienne de diamantaires, installée il y a quelques mois à peine au Diamond Center, où a eu lieu le cambriolage. La nouvelle a de quoi soulager la petite communauté des diamantaires, surtout si elle permet de mettre la main sur les pierres dérobées. Il n'est pas certain, en revanche, que cela suffise à restaurer la confiance.
Forteresse. Le scénario de ce casse est digne d'un film policier. Le week-end de la Saint-Valentin, dans le quartier des diamantaires d'Anvers, des voleurs parviennent à pénétrer au coeur de la forteresse la mieux gardée de la planète, où transitent près de 80 % de la production mondiale de diamants. Pas d'effraction, aucune trace. Ils repartent ni vus ni connus avec un butin record dont personne ne connaît le montant exact mais qui se chiffre en dizaines de millions d'euros. En 1994, lors d'un précédent vol, cinq coffres seulement avaient été «visités», et le pactole avait été estimé à 4,25 millions d'euros.
Les diamantaires n'en rev