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Libération

Pas de cas avéré en France

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publié le 20 mars 2003 à 22h13

Après quelques fausses alertes, la tension retombe. Il n'y a «toujours pas de cas avéré de pneumopathie atypique en France», a affirmé hier Jean-François Mattei, ministre de la Santé. Tous les cas suspects ont pu être isolés et sont sous surveillance. «Tous ceux déjà examinés ont pu être libérés», a-t-il rassuré. Ils ne répondaient pas aux critères établis par l'OMS qui considère comme cas suspect toute personne revenu de Hongkong, de Chine, d'Hanoi ou de Singapour depuis moins de dix jours et présentant à la fois une fièvre supérieure à 38° d'apparition brutale et des signes respiratoires (toux, essoufflement). Idem pour tout individu souffrant de ces symptômes et vivant dans le même foyer qu'une personne «suspecte». Le cas devient «probable» en cas de détresse respiratoire aiguë ou de signes de pneumopathie à la radio (ne relevant pas d'une autre cause d'infection).

Hier soir, 69 cas suspects avaient été examinés en France et une quinzaine de personnes pour lesquelles les médecins n'avaient pas encore pu «prononcer une exclusion formelle de la maladie» restaient hospitalisées. La maladie pourrait incuber sept jours avant de se déclarer. Tant que ce délai «ne sera pas dépassé, nous ne relâcherons pas la garde, a insisté Mattei, mais il n'y a pas d'inquiétude à avoir, nous savons d'où peuvent venir les cas. Tous les avions en provenance de ces régions sont traités et les passagers avertis». Le gouvernement continue tout de même de déconseiller aux voyageurs de se rendre dans