Les vingt-neuf touristes disparus dans le Sahara algérien sont introuvables. Ils voyageaient en six groupes différents entre Tamanrasset, Djalet et Ouargla, au sud du pays. L'Allemagne, dont quinze ressortissants manquent à l'appel, a dépêché des policiers et des membres d'une unité antiterroriste. L'agence algérienne APS affirmait, hier, que les touristes pourraient se trouver hors d'Algérie, au Niger ou au Mali, sans avancer le moindre indice.
Traces. Rencontre avec des trafiquants, accident, égarement... les hypothèses pullulent. A Tamanrasset, les professionnels contactés ne commentent pas ; sans doute par peur de bouleverser une activité locale qui surfe sur la vogue des raids sahariens. Un voyageur de retour de la région a expliqué à Libération avoir observé des traces de motos plusieurs jours, avant de tomber, le 28 mars, sur deux militaires algériens en Toyota à la recherche de «quatre motards, trois Allemands et un Autrichien» sur la piste qui relie Amguid à Bordj Omar Dris. Les soldats ont négligé de suivre les traces de moto, arguant qu'elles avaient sans doute été laissées «par d'autres personnes». «29 disparus, c'est trop à la fois, estime ce voyageur. On ne peut pas ne pas les retrouver. Là-bas, même nulle part, il y a toujours quelqu'un.»
Silence. Selon l'AFP, le GPS souvent l'unique outil de navigation des touristes serait inactif à Tamanrasset depuis quelques jours. Au centre de gestion du GPS américain, on affirme qu'«aucun problème n'a été constaté q