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Libération

Le Palestinien Abou Mazenen en observation

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Le gouvernent Sharon salue l'arrivée du Premier ministre malgré l'attentat d'hier.
publié le 25 avril 2003 à 22h59

Tel-Aviv, Rishon Le-Zion envoyé spécial

Selon le quotidien de droite Maariv, son patron serait devenu irritable, morose, voire même inquiet depuis la fin de la guerre du Golfe. Ra'anan Gissin, le porte-parole d'Ariel Sharon, ne montre rien de tel. Il se déclare au contraire «raisonnablement optimiste» sur les chances de relancer les négociations avec les Palestiniens et affirme n'avoir rien à craindre d'un retour des Etats-Unis sur la scène proche-orientale : «Je ne vois pas pourquoi les Américains exerceraient des pressions sur Israël. Ce ne sera pas nécessaire, affirme-t-il. Nous sommes déterminés à avancer sur la voie de la paix.»

Ton conciliant. L'homme qui considère toujours Yasser Arafat comme «un chef terroriste» salue l'arrivée du nouveau Premier ministre palestinien, Mahmoud Abbas, alias Abou Mazen. «Nous sommes prêts à travailler avec lui. Dès que son cabinet sera en place, nous ne perdrons pas de temps. Notre Premier ministre a déjà dit qu'il souhaitait l'inviter à Jérusalem pour des entretiens.» Même après l'attentat-suicide, commis hier matin à Kfar Saba, qui, outre son auteur, a tué un vigile israélien et fait treize blessés (lire encadré), le ton, en public, reste conciliant : «Il est encore trop tôt pour juger de la volonté du Premier ministre palestinien de lutter contre le terrorisme. Nous verrons ce qu'il fera sur le terrain lorsque son gouvernement aura pris les commandes», a indiqué un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.

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