Jérusalem
de notre correspondant
Le président américain George W. Bush se rendra-t-il au Proche-Orient pour renforcer la «feuille de route» du Quartet (Etats-Unis, Union européenne, Nations unies et Russie) pour un règlement du conflit israélo-palestinien, mise à rude épreuve dès sa naissance ? En tout cas, une visite qu'il pourrait rendre, dans les prochaines semaines au Koweït ou au Qatar, pour féliciter ses troupes qui ont participé à la guerre en Irak, lui permettrait de rencontrer les protagonistes israéliens et palestiniens, ou, du moins, de lancer un appel solennel à l'application de cette feuille de route.
Encouragements. En attendant, George Bush a téléphoné, mardi pour la première fois, à Mahmoud Abbas (alias Abou Mazen), le Premier ministre palestinien, pour l'encourager dans ses réformes et lui signifier la «nécessité absolue» de voir cesser les attentats. Selon son porte-parole, Ari Fleischer, le président américain est convaincu qu'«Abou Mazen est un réformateur attaché à la paix et qu'il veut faire tout son possible pour combattre le terrorisme et éliminer ceux qui se mettent en travers du chemin de la paix». George Bush a fait part de ce point de vue, aussitôt après, à Ariel Sharon, qui lui a répondu que «les récents attentats en Arabie Saoudite et ceux qui ont visé des objectifs juifs au Maroc témoignent de la barbarie de leurs auteurs». Sharon s'est aussi déclaré «décidé à progresser en direction d'un arrangement apportant le calme, la sécurité et une paix aut