L'administrateur américain, Paul Bremer, et les dirigeants de l'ex-opposition ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur les contours de l'administration intérimaire censée diriger l'Irak pendant les prochains mois. L'administrateur américain «sera l'unique personne dotée de pouvoirs exécutifs, et nous pensons que cela est inapproprié», a déclaré le porte-parole du Congrès national irakien (CNI) d'Ahmed Chalabi, pourtant l'un des mouvements les plus proches de Washington. La coalition a annoncé, dimanche, son intention de créer, sous six semaines, un Conseil politique, puis une Assemblée constituante afin de mettre en place une autorité intérimaire. Le Conseil politique, qui comptera entre 25 et 30 membres, aura pour principale tâche de conseiller l'administration occupante dans les domaines économique et politique. Il nommera des ministres intérimaires et devra préparer un référendum sur une nouvelle Constitution, qui sera élaborée par une assemblée formée dans un ou deux mois. Par ailleurs, le représentant spécial de l'ONU en l'Irak, Sergio Vieira de Mello, et Paul Bremer, qui se sont rencontrés hier pour la première fois, ont promis de travailler ensemble. Les agences humanitaires de l'ONU «font un gros travail ici avec l'appui total de (...) la coalition. Nous élargissons maintenant cette coopération aux domaines politique et de la reconstruction», a déclaré Vieira de Mello. Enfin, un charnier contenant les restes de quelque 200 enfants kurdes a été découvert dans la
Désaccord sur l'avenir politique de l'Irak
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publié le 4 juin 2003 à 23h15
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