Jérusalem
de notre correspondant
C'est la guerre à outrance, désormais, entre Israël et le Hamas. Les représailles répondent aux ripostes : hier, en début d'après-midi, des hélicoptères israéliens ont tiré plusieurs missiles sur le véhicule de Yasser Taha, l'un des responsables des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, dans le quartier de Cheikh Radwane, au nord de la ville de Gaza. Il a trouvé la mort, ainsi que son épouse et ses deux filles de 5 et 3 ans ; trois autres personnes ont été tuées, 40 passants blessés. C'est la troisième attaque aux missiles en 24 heures sur Gaza, après l'attentat-suicide de Jérusalem, mercredi, qui a fait 16 morts et près d'une centaine de blessés. Son auteur, un lycéen de 18 ans de Hébron, affirmait sur une vidéo sa volonté de venger l'attaque, mardi, contre Abdelaziz al-Rantissi, l'un des chefs du Hamas. Ce qui contredit l'hypothèse selon laquelle l'attentat était programmé avant la tentative d'assassinat de Rantissi. Un peu avant le raid de Gaza, des tirs de roquettes artisanales de type Qassam se sont abattus près de colonies au nord de Gaza, puis à l'ouest de Rafah, en territoire israélien, sans faire de dégâts.
«Pleurnichards». Désormais, Tsahal a les mains libres. Shaul Mofaz, ministre de la Défense, lui a demandé de «lutter contre le terrorisme et le Hamas, par tous les moyens». Hier, au cours de la réunion du cabinet israélien, Ariel Sharon a réitéré sa volonté de «ne pas renoncer aux opérations contre les terroristes j