Jérusalem
de notre correspondant
Le Hamas a fait un pas définitif, vendredi, dans la conclusion d'un cessez-le-feu. Son chef spirituel, le cheikh Ahmed Yacine, a déclaré que l'organisation islamiste a pris «la décision d'appeler à une trêve, autrement dit une suspension des combats». Ce cessez-le-feu comporte cependant des conditions et un calendrier, sans qu'il les précise, ni ne révèle la date de proclamation officielle de la trêve. «Le Hamas, a indiqué le cheikh Yacine, est encore en contact avec les autres partis pour faire en sorte de parvenir à une formule commune, susceptible d'être signée par chacun.» Il faisait ainsi référence au Djihad islamique et aux Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, branche armée du Fatah.
«Progrès significatifs». Réagissant à cette annonce, un responsable officiel israélien a déclaré, sous couvert d'anonymat, que cela ne «valait pas plus que le papier sur lequel c'est écrit». Cependant, il a précisé que «si (nous) fournissons à l'Autorité palestinienne des informations (sur des préparatifs d'attaques ou d'attentats) et qu'elle agit en fonction de ces informations et prend des mesures, c'est très bien. Mais nous ne tolérerons pas que des bombes nous explosent à la figure».
Au même moment se tenait, à Tel-Aviv, une réunion entre Mohamed Dahlan, ministre palestinien de la Sécurité intérieure, le général israélien Amos Guilead, coordonnateur des activités de l'armée dans les Territoires palestiniens, et l'envoyé spécial américain, John Wolf. Des «progrès