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Libération

Irak: Pas de retour au bercail pour les GI

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9 000 soldats obligés de rester pour lutter contre l'insécurité.
publié le 16 juillet 2003 à 23h59

Les soldats de la troisième division d'infanterie, la première à attaquer les faubourgs, puis à occuper le coeur de Bagdad, ne rentrent plus au pays. Quelque 9 000 d'entre eux devaient regagner les Etats-Unis en septembre. Mais face à la multiplication des accrochages et à la persistance des problèmes de sécurité, l'armée américaine a décidé hier de les maintenir en Irak. Partie du Koweït, cette division compte 16 500 soldats dont environ 15 000 sont toujours en mission en Irak et au Koweït. Après avoir conquis la capitale, elle est maintenant chargée de stabiliser la situation dans le pays. Lundi, un nouveau soldat américain a été tué dans une embuscade survenue dans le centre de Bagdad. Cela porte à 146, un de moins que lors du premier conflit en Irak en 1991, le nombre de soldats américains tués depuis le début de l'invasion le 20 mars. Trente-deux sont morts depuis le 1er mai, date à laquelle Bush a déclaré la fin des principales opérations.

Résistance. Les accrochages ont continué hier. Attaquée à la sortie d'un dépôt de munitions à l'ouest de Bagdad, une unité militaire américaine a riposté. Cinq assaillants irakiens ont été tués et un capturé, selon le bilan, communiqué par l'armée américaine. Il n'y a pas eu de victimes dans les rangs de l'US Army. L'incident a eu lieu entre les villes de Ramadi et de Habbania, à une centaine de kilomètres à l'ouest de la capitale, un secteur hostile à la présence américaine. Deux groupes irakiens, inconnus, ont lancé une mise en gard