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Libération

Washington fait pression contre le «mur» israélien

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Des promesses de prêts américains pourraient être gelées.
publié le 6 août 2003 à 0h32

Jérusalem intérim

Les pacifistes étrangers et israéliens continuent à s'opposer au fameux «mur» de sécurité qu'Israël édifie le long de la ligne de démarcation avec la Cisjordanie, et dont le premier tronçon de 140 kilomètres a été officiellement achevé fin juillet dans le secteur nord de la Cisjordanie.

Une quarantaine de ces pacifistes, membres ou sympathisants du Mouvement de solidarité internationale (ISM), et six Israéliens ont été arrêtés par la police pour avoir planté leur tente dans le jardin de la famille Amar, au village de Mashah, proche de Kalkilya, dans un secteur déclaré «zone militaire fermée» et donc interdit d'accès. Ils ont été transférés au poste de police de la colonie juive d'Ariel, plus au sud, puis libérés dans la soirée. Une Italienne pourrait être expulsée. Ils avaient planté leur tente dans le jardin des Amar pour empêcher des bulldozers de l'armée d'y détruire une cabane, le «mur» devant traverser ledit jardin. L'ISM, placé par Israël sur sa liste noire, mène une campagne de plus en plus agressive contre l'édification de ce «mur» et, depuis avril 2002, 60 de ses membres ont été expulsés.

Peau de chagrin. Ce massif ouvrage de sécurité qu'Israël dresse à l'est, le long de la Cisjordanie, pour stopper les kamikazes palestiniens qui ont porté des coups meurtriers au coeur des villes israéliennes, «mord» profondément par endroits sur le territoire du futur Etat palestinien qui, conformément à la «feuille de route», le plan de paix international parrainé p