Alors que les tractations pour obtenir leur libération semblent s'accélérer, le sort des quatorze otages européens enlevés dans le Sahara algérien, puis transférés au Mali, est des plus incertains. Selon les télévisions allemandes, qui citent des sources gouvernementales, ces otages reçoivent régulièrement des vivres et des médicaments mais n'ont pas été vus par un médecin.
Notable En revanche, les informations venues d'Alger cherchent à accréditer l'idée que certains sont «gravement malades» et qu'ils ont été scindés en plusieurs groupes, répartis dans différents endroits. «Ils sont en vie», assure un responsable du ministère malien de l'Administration territoriale. Selon plusieurs sources, otages et ravisseurs se trouveraient dans une région désertique du nord du Mali, non loin des frontières de l'Algérie et de la Mauritanie.
L'arrivée à Bamako dans la nuit de mardi à mercredi du médiateur malien Iyad Ag Agaly est interprétée, quoi qu'il en soit, comme un signe que les tractations s'acheminent vers une «phase décisive». Vêtu d'un boubou blanc et entouré d'une demi-douzaine d'hommes, apparemment des gardes du corps, Ag Agaly devait y rencontrer directement les autorités maliennes et des diplomates allemands. Notable du nord du pays, ce médiateur est une figure de l'ancienne rébellion.
En dépit de la fébrilité observée à l'ambassade d'Allemagne à Bamako, les Allemands s'abstiennent de tout commentaire.
Alors qu'on dit ces derniers «excédés», Berlin veut éviter de compliquer une