C'est peut-être bientôt la fin du calvaire pour les quatorze touristes européens enlevés il y a cinq à six mois dans le Sahara algérien. Le groupe de neuf Allemands, quatre Suisses et un Néerlandais a failli être libéré hier soir par leurs ravisseurs qui les détiennent dans le nord du Mali. Alors que leur libération avait été annoncée en début de soirée par la chaîne publique allemande ZDF et les autorités locales maliennes, un Transall de l'armée malienne venu les chercher à Tessalit (région de Kidal, dans le nord-est du pays) est rentré vide à la base de Gao. L'opération aurait capoté pour des «problèmes techniques» de dernière minute, selon des sources gouvernementales allemandes citées par l'autre chaîne publique allemande, ARD. Mais selon cette même chaîne, la rançon demandée par les ravisseurs a été payée et le retour des otages a de bonnes chances de se faire aujourd'hui.
Après des semaines de négociations, ce serait une issue heureuse pour les quatorze survivants de cette équipée tragique dans le désert. Ne manquerait à l'appel que Michaela Spitzer, une Allemande de 45 ans, mère de deux enfants, morte d'insolation fin juin.
Discrétion. Preuve que le dénouement de cette longue prise d'otages était imminent, le secrétaire d'Etat allemand aux Affaires étrangères, Jürgen Chrobog, était arrivé hier après-midi dans la capitale Bamako, avec un Airbus médicalisé. Vers 19 heures, la chaîne ZDF annonçait que la rançon avait été payée samedi par le gouvernement malien, et que les