Après 24 heures de suspense et de rebondissements, les quatorze touristes européens otages au Sahara ont enfin été libérés hier et remis aux autorités maliennes. «Nous confirmons officiellement que tous les otages ont été libérés», a annoncé dans la soirée le porte-parole de la présidence malienne, Seydou Sissouma, à Bamako. Une heure plus tard, Berlin confirmait cette libération, d'abord annoncée dimanche, puis reportée toute la journée d'hier.
Enlevés il y a plus de cinq mois dans le Sahara algérien, puis transférés au Mali fin juillet par leurs ravisseurs, les otages (neuf Allemands, quatre Suisses et un Néerlandais) doivent arriver cet après-midi dans la capitale malienne, Bamako, à bord d'un Transall allemand, puis ce soir à Cologne. Depuis dimanche, l'appareil est déjà revenu deux fois à vide, à cause de difficultés de dernière minute.
Toute la journée d'hier, les autorités allemandes s'étaient refusées à montrer le moindre signe d'optimisme ou de pessimisme. «La situation est extrêmement difficile à maîtriser. On ne peut qu'espérer que les efforts du gouvernement malien seront couronnés de succès», s'était contenté de lâcher Joschka Fischer, le ministre allemand des Affaires étrangères.
De nouvelles «difficultés techniques imprévues» avaient été invoquées pour expliquer le second retour à vide du Transall. Ces dernières semaines, les quatorze otages auraient été séparés en petits groupes dans plusieurs oasis. Il n'aurait pas été possible de les réunir à temps. Autre hypo