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Libération

L'Iran fait le dos rond avec l'AIEA

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Téhéran accepte des inspections sans préavis de ses sites nucléaires.
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publié le 27 août 2003 à 0h44

L'Iran a accepté de négocier des inspections sans préavis de ses sites nucléaires, a indiqué hier l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ajoutant que le programme atomique de Téhéran restait source d'inquiétude. «Le fait que l'Iran ait accepté d'engager des négociations sur un protocole additionnel au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) constitue une étape positive», a déclaré Mark Gwozdecky, porte-parole de l'autorité de régulation et d'observation des Nations unies, dont le siège est à Vienne.

Buts pacifiques. Craignant que le programme civil iranien ne dissimule un programme militaire, la communauté internationale fait pression pour que Téhéran signe un protocole additionnel au TNP qui permettrait aux inspecteurs de l'AIEA de mener sans préavis des contrôles poussés des sites iraniens. Pour le signer, les Iraniens, qui avancent des buts purement pacifiques, veulent la garantie que les inspecteurs de l'AIEA ne bénéficieront pas d'une totale liberté de déplacement et ne pourront pas violer des secrets militaires ou stratégiques. «Nous n'entreprendrons rien sans avoir des assurances complètes», a martelé le porte-parole du gouvernement, Abdollah Ramezanzadeh.

Pour l'AIEA, le programme iranien, et notamment ses aspects touchant l'enrichissement du combustible nucléaire, constitue toujours une «inquiétude devant être rapidement levée». Dans un rapport confidentiel remis hier aux 35 pays membres de son Conseil des gouverneurs, l'agence note que «certains as