Au plus bas dans les sondages, George W. Bush devait s'adresser, dans la nuit de dimanche à lundi (heure française), à ses concitoyens pour tenter de les convaincre du bien-fondé de sa politique en Irak. Dans un discours télévisé à la nation, le président américain devait, selon son entourage, réitérer son engagement à maintenir les GI sur place en dépit d'un coût humain et financier élevé, inscrivant les opérations menées en Irak dans le cadre de la guerre globale menée par les Etats-Unis contre le «terrorisme».
Selon une enquête réalisée par l'institut Zogby, rendue publique samedi, la cote de popularité du président américain a atteint un plancher, avec moins de 45 % d'opinions favorables contre 54 % d'opinions défavorables. Il y a un mois, ils étaient 52 % à approuver sa politique. Ce retournement intervient alors que les démocrates, qui viennent de lancer leur campagne pour l'élection présidentielle de novembre 2004, multiplient les critiques sur la politique de l'administration Bush en Irak.
Missiles sol-air. Depuis la fin officielle des combats, décrétée début mai, l'armée américaine est quotidiennement visée par des attentats. Samedi soir, quelques heures avant la fin de la visite en Irak du secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, deux missiles sol-air ont été tirés contre un avion de transport de troupes lors de son décollage de l'aéroport de Bagdad, sans atteindre leur cible.
Cette instabilité persistante oblige le Pentagone à différer la réduction des effectifs mil