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Libération

Israël: Bush fait pression

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Il a défendu Arafat et l'esprit de la feuille de route.
publié le 20 septembre 2003 à 1h04

Jérusalem de notre correspondant

Après l'interdiction de porter atteinte à la personne de Yasser Arafat, le poids des Etats-Unis s'est, à nouveau, fait sentir, vendredi, avec le report, par le gouvernement israélien, de la décision de construction du «mur de sécurité» autour de la colonie d'Ariel. Les Américains avaient fait savoir, récemment, qu'une telle extension, à l'est de la «ligne verte», au coeur des territoires palestiniens, était «problématique».

Son coût, avaient-ils averti, pourrait être déduit de leur caution accordée à Israël pour des prêts. L'intervention américaine s'est encore exercée, cette fois au bénéfice d'Israël, par le veto émis, mardi, devant le Conseil de sécurité, concernant le sort d'Arafat. Vendredi l'assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution exigeant qu'Israël renonce à expulser Yasser Arafat par 133 voix pour, 4

contre et 15 abstentions. Mais cette résolution n'émanant pas du Conseil de sécurité, n'a pas force de loi.

Jeudi, George Bush n'a pas caché que «les Palestiniens doivent comprendre que, s'ils veulent la paix, ils doivent avoir une direction engagée à 100 % à combattre le terrorisme». Tout en reconnaissant «les efforts de bonne foi» déployés par l'ancien Premier ministre, Mahmoud Abbas, le président des Etats-Unis a regretté que, «à chaque fois, il a vu son action sapée par l'ordre ancien». «Je reste attaché à la paix, a-t-il précisé, car je crois que les gens sont favorables à la feuille de route. Mais celle-ci dit d'abord que la