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Libération

Ahmed Qoreï veut le soutien du Parlement

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Le Premier ministre palestinien prêt à négocier une trêve avec Israël.
publié le 9 octobre 2003 à 1h18

Jérusalem

de notre correspondant

Bien que son cabinet d'urgence composé de huit ministres ne nécessite pas de vote du Parlement palestinien, le Premier ministre Ahmed Qoreï (dit «Abou Ala») demandera, aujourd'hui, la confiance de cette Assemblée.

Dans un entretien accordé hier au journal israélien Maariv, le Premier ministre palestinien a fait part de ses intentions : «Je suis prêt à ouvrir tout de suite une négociation avec Israël. Il existe une possibilité de parvenir à un changement véritable et à des résultats. J'espère travailler avec votre gouvernement, afin de parvenir à un cessez-le-feu. Donnez-nous l'occasion d'empêcher la poursuite de la dégradation de la situation.»

«Légitimité». Selon Silvan Shalom, le ministre des Affaires étrangères israélien, le nouveau Premier ministre palestinien s'emploiera à mettre un terme, au moins temporaire, aux attaques, «afin de gagner la légitimité pour son gouvernement» et «de lever la pression internationale» sur les Palestiniens. Au sein de l'Autorité palestinienne, les rumeurs sur la santé de son président, Yasser Arafat, qui est apparu affaibli ces derniers jours, ne seraient pas dues à une attaque cardiaque, comme l'avait rapporté The Guardian, mais à des douleurs à l'estomac, selon ses proches.

Bouclage. Entre-temps, avec l'approche des fêtes de Souccot, vendredi, Israël a maintenu le bouclage total des territoires palestiniens, instauré depuis Kippour. Le ministre de la Défense, Shaul Mofaz, a demandé la mobilisation de réservist