Le prince de Galles se retrouve à nouveau pris dans la tourmente. En l'espace de quelques jours, ses chances d'accéder au trône d'Angleterre, déjà compromises par son divorce, se sont encore réduites. Après la mort de Diana, son ex-épouse, il s'était forgé, avec l'aide d'une armée de communicants, une image de père zélé et de roi en devenir. Malgré tous ses efforts, il vient de retomber de la chronique mondaine à la rubrique faits divers. A cause des indiscrétions d'un de ses anciens valets, il est redevenu de la chair à tabloïds, un objet de rumeurs et de scandales.
A mots couverts. L'affaire tient d'autant plus les Britanniques en haleine qu'elle est frappée de censure par la justice de Sa Majesté. Les médias du royaume ne peuvent l'évoquer qu'à mots couverts sous peine de sanction. Ils contournent l'interdit en recourant à des sous-entendus scabreux et des euphémismes qui ne font qu'accentuer l'appétit du public. A l'heure de l'Internet, c'est devenu un secret de polichinelle, repris déjà par une partie de la presse internationale.
Un ancien valet, George Smith, affirme avoir été violé en 1989 par le secrétaire particulier et homme à tout faire de Charles, Michael Fawcett. Il dit également avoir surpris dans une situation compromettante son agresseur avec le prince de Galles. Des accusations jugées «risibles» par le Palais, qui rappelle que cet ancien soldat ne s'est jamais remis de la guerre des Malouines et souffre d'alcoolisme et de dépression.
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