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JFK: le bal des assassins

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Des version circulant sur la mort de Kennedy, seule l'officielle est boudée.
Lee Harvey Oswald après son arrestation à Dallas pour le meurtre de Kennedy, le 22 novembre 1963. (AFP)
publié le 22 novembre 2003 à 2h00

Article publié dans Libération le 22 novembre 2003, à l'occasion du 40e annivesaire de la mort de Kennedy.

La Mafia a tué John Fitzgerald Kennedy, qui l'avait trahie. Fidel Castro, apprenant que ce dernier cherchait à l'assassiner, lui a rendu la pareille. Les anticastristes, alliés à la CIA, l'ont fait disparaître pour lui faire payer l'échec de la baie des Cochons. Le KGB l'a liquidé, car c'était de bonne guerre (froide). L'industrie texane du pétrole l'a neutralisé, avec la bienveillante complicité du vice-président Johnson. Le diabolique complexe militaro-industriel lui a fait la peau de peur qu'il décide d'un retrait du Vietnam. La droite sudiste lui a réglé son compte avant qu'il bannisse la ségrégation...

Quarante ans après la mort du président américain, les théories entourant son assassinat continuent d'aller bon train. Et une seule est jugée farfelue par la majorité des Américains : la thèse officielle. Celle à laquelle avait abouti le rapport de la commission Warren en 1964 et qui fait de Lee Oswald, un paumé vaguement communiste, l'assassin solitaire du Président à Dallas.

Calife à la place... A la veille du 40e anniversaire, les télévisions américaines se sont bousculées pour présenter de «nouveaux éléments» sur ce crime, sans en épuiser les mystères. A défaut d'être nouvelle, la théorie à la mode est celle du complot shakespearien ourdi par le vice-président, Lyndon Baines Johnson. Un livre récent et un peu tarabiscoté, signé par un ancien juriste