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Libération

Israël sous pressions occidentales

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Contre le «mur de sécurité» et la poursuite de la colonisation, Etats-Unis et UE sanctionnent.
publié le 27 novembre 2003 à 2h04

Jérusalem de notre correspondant

Sous la menace d'une coupe claire des crédits américains, à cause du tracé et de la construction du «mur de sécurité» et du développement des colonies, les autorités israéliennes affirment avoir pris les devants. Et demandé, «de leur propre gré», que 289,5 millions de dollars soient défalqués, cette année, des 3 milliards de dollars de caution pour des prêts que les Etats-Unis garantissent à Israël. Caution renouvelable pour la même somme, pendant les trois prochaines années pendant trois ans. Cette décision a été arrêtée mardi par la conseillère du président Bush pour la sécurité nationale, Condoleezza Rice, et Dov Weisglass, chef de cabinet du Premier ministre israélien Ariel Sharon. Ces quelque 10 % de baisse représentent la valeur des investissements israéliens dans des «activités [au-delà de la ligne verte] qui ne cadrent pas avec la politique américaine».

Certaines de ces activités ne sont pas du goût des Américains : ainsi, l'extension des colonies, le non-démantèlement des implantations «illégales» ou la construction du «mur de sécurité» ont-ils été fustigés, à Londres, la semaine dernière, par Bush comme, à de nombreuses reprises, par son secrétaire d'Etat, Colin Powell.

«Ces mesures font partie de nos ententes tacites, et cela ne doit pas nous inquiéter», a tempéré Tzipi Livni, ministre de l'Intégration. «L'important pour nous, c'est que le "mur de sécurité" englobe le maximum de nos ressortissants.»

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