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Libération

La trêve totale capote au Caire

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publié le 8 décembre 2003 à 2h14

Le Caire, Jérusalem

de nos correspondants

Les factions palestiniennes réunies au Caire depuis jeudi ont finalement refusé hier le principe d'un cessez-le-feu «total» d'un an que leur soumettait l'Egyptien Omar Souleiman, médiateur de ces rencontres. Promoteur de l'idée, le Fatah d'Arafat a affronté l'intransigeance des groupes les plus radicaux comme le Hamas et le Jihad islamique. Car, s'ils consentaient à l'arrêt des attentats-suicides sur le territoire israélien de façon à «épargner un maximum de civils», ces derniers refusaient, en effet, d'arrêter les attaques contre soldats et colons israéliens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Partisans d'une ligne dure, ils avaient par ailleurs posé leurs conditions à la mise en place d'une trêve partielle, en réclamant l'arrêt des opérations militaires israéliennes et la levée du blocage des territoires, ainsi que la libération des Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

Autant de conditions plusieurs fois rejetées par Israël, qui a déjà fait connaître son refus de principe d'une trêve partielle. «Israël demeure engagé par la "feuille de route", dont les paramètres sont connus et exigent la fin totale du terrorisme palestinien. Nous n'accepterons pas des demi-mesures et notre seul interlocuteur est l'Autorité palestinienne», affirmait hier, sous couvert de l'anonymat, un haut responsable de la présidence du Conseil.

Sans espoir. Hier dans la soirée au Caire, l'Egypte et l'Autorité palestinienne bataillaient encore pou