Les alertes à l'attentat se sont succédé durant tout le week-end de Rome à Londres en passant par Riyad et Chypre. Le gouvernement britannique a annoncé, hier, que des agents armés en civil seront déployés à bord de certains vols commerciaux «afin de dissuader toute attaque terroriste», a expliqué le secrétaire aux Transports, Alistair Darling. Dans le même temps, le Foreign Office dit craindre plus que jamais des attentats. «Nous continuons de penser que des terroristes préparent d'autres attaques en Arabie Saoudite et qu'elles pourraient être dans leur dernière phase de préparation», annonce, depuis hier soir, le ministère sur son site Internet.
Cette mise en garde est intervenue peu après l'annonce de l'arrestation en Arabie Saoudite de deux «pilotes suicide islamistes» qui se seraient apprêtés à précipiter deux petits avions de tourisme contre un appareil de la British Airways au moment du décollage ou de l'atterrissage... C'est du moins ce qu'a affirmé Patrick Mercer, le porte-parole de l'opposition conservatrice pour les affaires de sécurité intérieure, cité hier par le Mail on Sunday. British airways a décliné tout commentaire, et le gouvernement saoudien a purement et simplement démenti avoir arrêté qui que ce soit... A Chypre, ce sont cinq Pakistanais «soupçonnés de préparer d'éventuels actes de terrorisme» qui ont été interpellés, samedi, près du petit aéroport de Paphos.
Entre une compréhensible psychose de l'attentat et les fuites toujours possibles d'informations