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Libération

D'outre-tombe, Lady Di accuse le prince Charles

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«Révélations» et ouverture à Londres d'une enquête sur la mort de la princesse.
publié le 7 janvier 2004 à 21h45

Costume et cravate noirs, comme la tribune ou la tenture dressée sur le mur. Pour ouvrir son enquête sur la mort de Diana, la première sur le sol anglais, l'officier de justice Michael Burgess a choisi comme décor la pénombre d'une salle de conférence située en face de l'abbaye de Westminster. Le coroner promet pourtant de faire la lumière sur les circonstances d'un drame vieux de plus de six ans. Une tâche indispensable face à la persistance des rumeurs de meurtres de Lady Di et de son amant, Dodi al-Fayed.

«Je sais qu'il existe des spéculations selon lesquelles ces décès ne résultent pas d'un triste mais relativement banal accident de la route à Paris», reconnaît Michael Burgess dans son bref discours introductif. Une hypothèse qu'il n'écarte pas d'emblée. «J'ai demandé à la police métropolitaine [de Londres] de faire des recherches, annonce-t-il. Le résultat aidera à déterminer si de telles questions entrent dans le cadre de l'enquête». Mais d'ajouter: «Je dois séparer les faits de la fiction. Conjectures et nouvelles de caractère spéculatif ne constituent pas en elles-mêmes des preuves.»

Polémique. Car les théories du complot font florès en Grande-Bretagne. L'un des principaux tabloïds a relancé le matin même une polémique déclenchée par l'ancien majordome de la princesse de Galles, Paul Burrell. Dans son livre publié en octobre, l'ex-serviteur avait révélé l'existence d'une lettre rédigée par sa patronne dix mois avant son accident du pont de l'Alma dans