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Libération

Deuil français à Charm el-Cheikh

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Les proches des victimes ont rejoint le lieu du crash.
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publié le 8 janvier 2004 à 21h46

Cent neuf proches des victimes du crash du Boeing 737-300 de Flash Airlines sont arrivés hier à Charm el-Cheikh (Egypte) pour participer aux deux cérémonies qui doivent se dérouler aujourd'hui sur les lieux de la catastrophe. Jacques Chirac s'est déplacé à Orly pour leur «témoigner la solidarité de la Nation tout entière», avant le départ de l'avion spécialement affrété par le gouvernement.

Les familles sont accompagnées par dix médecins et psychologues, six fonctionnaires du Quai d'Orsay, cinq aumôniers de toutes les confessions, et de policiers qui participeront à l'enquête sur l'accident qui a fait, samedi, 148 morts dont 133 Français.

En fin de journée, les équipes de recherche ont capté le signal de la seconde boîte noire de l'appareil abîmé en mer Rouge. Selon la marine française, cette boîte contenant l'enregistrement de la conversation des pilotes dans le cockpit se trouve à une profondeur trop grande pour être rapidement récupérée. C'est aussi le cas de la première boîte ­ contenant les paramètres du vol, repérée mardi. Distantes de 1 500 mètres, elles gisent à environ 800 mètres de profondeur, c'est-à-dire hors de portée du robot Achille, dont dispose la marine sur place.

D'autres moyens sont attendus la semaine prochaine : le robot Super Achille, capable de plonger à 1 000 mètres, propriété de la société privée marseillaise Comex, et un troisième navire de la marine nationale. Il s'agit du bâtiment hydrographique océanographique Beautemps-Beaupré, dont les «sondeurs