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Libération

Irak: des signes d'éclaircie entre Paris et Washington.

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Après l'annonce d'une réduction de la dette irakienne, la France peut désormais concourir pour les contrats de reconstruction.
publié le 17 janvier 2004 à 22h04

Sans parler d'un changement radical de climat, le ciel des relations franco-américaines se dégage quelque peu. Washington envoie des signaux montrant qu'il n'est pas totalement insensible aux gestes de conciliation français. Après l'annonce par Paris d'une réduction de la dette irakienne, les Etats-Unis laissent entendre que les Français pourront désormais concourir pour les contrats de reconstruction dont ils avaient été exclus en même temps que les autres pays du «camp de la paix».

A l'approche du 30 juin, date butoir à laquelle l'Autorité de la coalition de Paul Bremer doit transférer le pouvoir aux Irakiens, la situation semble logiquement plus ouverte. Paris met comme condition à tout engagement de traiter avec un gouvernement irakien légitime et non avec les «forces d'occupation». Si le calendrier prévu par les accords du 15 novembre est bien respecté, une administration irakienne prendra les commandes le 1er juillet. Dès lors, les offres d'assistance françaises, pour l'instant limitées, prennent corps, en particulier celle de former les forces de sécurité irakiennes en créant une école de gendarmerie. Présentant ses voeux vendredi à la presse, le ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, a confirmé que la question était à l'étude. .

Expertise. Pour le reste, le chef de la diplomatie est resté dans le flou. Trop de conditions restent à remplir avant d'aller plus loin. On ignore toujours quel rôle les Etats-Unis sont prêts à accorder à l'ONU et s'ils sont r