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Libération

Bush et la CIA contre-attaquent sur l'arsenal irakien

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publié le 6 février 2004 à 22h49

Washington de notre correspondant

L'affaire des introuvables armes de destruction massive (ADM) irakiennes se transformant peu à peu en scandale majeur, George W. Bush et son administration ont décidé de contre-attaquer. Le Président était hier à Charleston, en Caroline-du-Sud, où il a une fois de plus justifié sa décision d'aller en guerre : «Nous savons que Saddam Hussein comptait équiper son pays d'armes de destruction massive, a déclaré Bush. En fonction de ce que nous savions à l'époque et de ce que nous savons maintenant, l'Amérique a pris la bonne décision.»

La veille, le Président avait donné un autre discours à la gloire de Churchill, non sans comparer les choix difficiles qu'avait eu à faire l'ancien Premier ministre britannique à ceux auquel lui-même a été confronté... Le Président a accepté lundi, sous la pression du Congrès, la création d'une commission d'enquête chargée de comprendre pourquoi les services de renseignement ont cru, visiblement à tort, à l'existence de larges stocks d'armes chimiques et biologiques en Irak.

Dans le même temps, il a demandé aux principaux membres de l'administration d'intervenir dans le débat, pour défendre la position du gouvernement. Après Colin Powell et Donald Rumsfeld, c'était au tour, hier matin, de George Tenet de répondre aux critiques. C'est la première fois que le directeur de la CIA s'exprimait sur les attaques portées contre l'agence après les déclarations du chef des inspecteurs démissionnaire, David Kay. Ce dernier a dé