Jérusalem de notre correspondant
La journée d'hier a été particulièrement meurtrière à Gaza. Au total, 15 Palestiniens ont été tués, des dizaines blessés, dont trois passants adolescents et l'un des gardes du corps du cheikh Yacine, chef du Hamas, au cours de deux opérations de l'armée israélienne. Peu après le retrait de l'armée en début d'après-midi, quatre roquettes artisanales Qassam ont été tirées sur le kibboutz Nahal Oz, au nord de Gaza, et deux obus de mortier sur le poste de passage de Karni, entre Israël et Gaza.
Vive résistance. Selon un porte-parole militaire, l'opération a été lancée dans le quartier de Shoujaiyé, après des attaques répétées contre la colonie de Netsarim et des colonies au nord de Gaza, et afin de «détruire des infrastructures terroristes». Les soldats se sont heurtés à une vive résistance, essuyant des tirs d'armes automatiques et de roquettes antichars, auxquels ils ont riposté, «tuant ou blessant près de vingt éléments armés». Selon Tsahal, l'un des membres du Hamas tué, Hani Abou Skhéleh, était impliqué dans plusieurs attaques anti-israéliennes ainsi que dans l'attentat qui a coûté la vie à trois Américains dans la bande de Gaza, le 15 octobre. A Rafah, l'armée israélienne a indiqué qu'elle était engagée dans «une opération ponctuelle le long de la frontière», en vue de découvrir des tunnels servant à la contrebande d'armes.
En visite officielle à Rome, le Premier ministre palestinien Ahmed Qoreï a condamné «ces meurtres qui doivent cesser immé