L'explosion d'une voiture, hier, entre deux barrages de l'armée israélienne sur la route très fréquentée reliant Jérusalem et Ramallah, en Cisjordanie, a fait au moins un mort palestinien et une vingtaine de blessés, dont une demi-douzaine d'Israéliens, lors d'un contrôle d'identité à un barrage de l'armée.

Télécommande. «Nous avions déployé d'importantes forces dans le secteur après avoir obtenu des informations sur un projet d'attentat à Jérusalem, c'est au cours d'un contrôle à un barrage volant que l'explosion s'est produite», a affirmé le chef de la police israélienne à Jérusalem. Selon la police, l'activiste aurait été repéré par les gardes-frontière et, craignant d'être découvert, a vite laissé la bombe sur la route près d'un taxi avant de la faire exploser par télécommande. Une deuxième voiture a elle aussi sauté à la suite de la déflagration du premier véhicule. Le dernier attentat-suicide à l'intérieur d'Israël a tué deux personnes en mars dans le port d'Ashdod.

L'explosion a été revendiquée par les brigades des martyrs d'Al-Aqsa, liées au Fatah de Yasser Arafat. «Ceci est une réponse et une réaction aux crimes de l'occupation en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Il y aura d'autres attentats», a affirmé un responsable du groupe, présentant ses excuses pour les victimes palestiniennes de cet attentat : «Nous considérons les Palestiniens tués comme des martyrs. Les cibles étaient les barrages.»

Missile. Par ailleurs, un Palestinien de 16 ans a été tué hier dans le c