à Caracas)
Le référendum vénézuélien pour ou contre la révocation du président Hugo Chavez se déroulait hier dans un calme apparent, sans incidents majeurs notables au moins jusque dans l'après-midi (dans la soirée en France).
La participation devrait être très élevée. Dans la matinée, les files d'attente devant les bureaux de vote de Caracas, la capitale, atteignaient plusieurs centaines de mètres. Certains électeurs s'étaient levés dans la nuit pour être les premiers à l'ouverture du scrutin, à 6 heures du matin. Les opérations de vote prenaient du temps à cause de leur complexité, notamment l'enregistrement électronique des empreintes digitales des votants. «Tout se déroule dans le calme», indiquait à la mi-journée l'ancien président américain Jimmy Carter, dont le centre des droits de l'homme tout comme l'OEA (Organisation des Etats américains) jouent le rôle d'observateur international. Depuis des mois, le centre Carter et l'OEA sont médiateurs dans la crise politique vénézuélienne qui oppose, parfois violemment, le président Chavez à la Coordination démocratique, ensemble de partis de gauche et de droite et d'associations de la société civile. En mai, la Coordination démocratique a réussi à faire valider les 2,4 millions de signatures (20 % de l'électorat) nécessaires, selon la Constitution, à l'organisation de ce référendum, à la mi-mandat du président Chavez. Les résultats du scrutin devaient être connus tard dans la nuit. Dans les jours précédant le scrutin, les deux