Six otages étrangers ont été libérés ces dernières 48 heures en Irak. Parmi eux, aucun Français. Pourtant, Paris est la puissance occidentale qui s'est montrée à la fois le plus hostile à la politique américaine en Irak et a le plus oeuvré pour la libération de ses deux ressortissants kidnappés, Georges Malbrunot et Christian Chesnot. Hier encore, aucune information fiable ne permettait de savoir quand interviendrait leur libération. C'est dans ce contexte qu'est intervenue mardi soir la prestation télévisée d'un familier de la scène irakienne, Philippe Brett, qui, sur la chaîne Al-Arabiya de Dubaï, a affirmé qu'il avait vu les deux journalistes et était parvenu à un accord avec les ravisseurs pour leur libération. Contacté à Bagdad, Brett, qui est le président fondateur de l'Office français pour le développement de l'industrie et de la culture (Ofdic), a même précisé que leur départ n'attendait plus qu'une autorisation américaine pour «préparer un couloir aérien». «Je peux confirmer qu'ils sont en bonne santé, psychologiquement aussi. Après les avoir rencontrés et avoir rencontré le groupe représentant la délégation française, nous avons pu parvenir à un accord sur deux choses, a-t-il déclaré. La première : la libération de Christian et de Georges. Et la seconde : la remise d'une cassette audio dans laquelle ils annonceraient personnellement leur prochaine libération», a-t-il ajouté, selon une traduction arabe de ces propos. Hier soir, Al-Arabiya indiquait ignorer quand cet
Un émissaire surprise dans l'affaire des otages français
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publié le 30 septembre 2004 à 2h20
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