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Libération

La bande de Gaza sous huis clos israélien

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Les humanitaires et la presse ont du mal à accéder aux zones de combats.
publié le 5 octobre 2004 à 2h25

Jérusalem de notre correspondant

L'offensive israélienne dans le nord de Gaza a vu, hier, son bilan s'aggraver et s'élever à près de 70 morts. 8 Palestiniens ont été tués, dont 4 membres du Hamas, par des tirs d'hélicoptère, alors que, selon l'armée, ils posaient une charge explosive à Jabaliya. Deux autres combattants y ont été abattus dans un échange de tirs avec les troupes israéliennes. A Jabaliya, une adolescente, et, à Khan Younès, un enfant de 4 ans ont péri sous les balles de l'armée. Par ailleurs, deux roquettes artisanales Qassam sont tombées dans la périphérie de la ville de Sdérot. Depuis le début de l'incursion «Jours de pénitence», treize Qassam ont atteint le territoire israélien.

Pour sa part, le Conseil législatif palestinien a demandé de manière implicite, dès dimanche, de cesser les tirs de roquettes en direction du territoire israélien, au cours d'une session d'urgence à Ramallah, en appelant «l'ensemble des forces à mettre en oeuvre leur résistance dans un cadre stratégique national pour barrer la route aux plans israéliens qui portent atteinte à notre futur». Par ailleurs, le Parlement palestinien a dénoncé «la position arabe et internationale par rapport aux crimes israéliens contre [notre] peuple». Samedi, déjà, le Premier ministre palestinien, Ahmed Qoreï, avait appelé les organisations palestiniennes «à agir conformément aux intérêts supérieurs du peuple palestinien et à ne pas donner de prétextes à Israël de poursuivre son agression».

Manque d'eau. Or