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Libération

Chirac pour la conférence internationale sur l'Irak

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Paris souhaite «élargir le cercle des participants» pour sortir de la crise irakienne.
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publié le 13 octobre 2004 à 2h33

La France est «tout à fait décidée» à participer à la conférence internationale sur l'Irak, a affirmé hier le président Jacques Chirac, lors d'une conférence de presse à Hongkong. «Naturellement, il va falloir que les ministres des Affaires étrangères se mettent d'accord sur l'ordre du jour et les participants», a-t-il cependant ajouté.

A Paris, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a insisté sur le fait que la France ne formulait à cet égard ni «exigences» ni «préconditions». Toutefois, a-t-il fait valoir, le meilleur moyen de dépasser le «blocage que l'on constate tous les jours actuellement», c'est d'«élargir au maximum le cercle des participants». «Il faut que la représentation des forces irakiennes, des parties irakiennes, des groupes irakiens soit aussi large que possible» et qu'elle inclue ceux qui refusent la violence «ou qui peuvent en venir à la refuser», a insisté le porte-parole.

En Irak, le cadavre de l'otage britannique Kenneth Bigley, décapité jeudi dernier par ses ravisseurs après trois semaines de détention, a été abandonné vendredi au sud de Bagdad, a-t-on appris mardi de source proche de la résistance irakienne. L'ambassade de Grande-Bretagne en Irak n'a pas confirmé cette information. Par ailleurs, le groupe Ansar al-Sunna, lié au réseau Al-Qaeda, a annoncé avoir décapité un Irakien de confession chiite qu'il accuse d'«espionnage».

De son côté, l'aviation américaine a annoncé mardi qu'elle avait effectué un «tir de précision» qui a détruit un