(à Bucarest)
Jean-Pierre Raffarin ami des Roumains. Le chef du gouvernement, accompagné d'une brochette de six ministres et d'une dizaine de chefs d'entreprise, a achevé hier une visite officielle de deux jours à Bucarest consacrée notamment à l'adhésion de la Roumanie à l'UE en 2007. «La Roumanie est déjà dans l'Union, nous sommes déjà en 2007», a-t-il martelé, fixant trois objectifs au «partenariat stratégique» entre les deux pays : «le respect du calendrier de l'adhésion», «un engagement commun au sein de la francophonie» et «une coopération structurée» avec la mise en place de séminaires intergouvernementaux.
«Depuis trente mois que je suis Premier ministre, a estimé Jean-Pierre Raffarin lors d'une conférence de presse avec son homologue Adrian Nastase, je trouve la Roumanie fiable.» La France veut renforcer les échanges économiques avec la Roumanie qui ne sont pas à la hauteur des relations politiques et culturelles entre les deux pays. Plusieurs contrats ont été signés hier. Gaz de France prend 51 % du distributeur roumain Distrigaz Sud pour 311 millions d'euros et le groupe de BTP Vinci a, pour sa part, signé un contrat de 480 millions d'euros pour un tronçon d'autoroute entre Bucarest et Brasov. Alcatel va, enfin, participer à la modernisation des chemins de fer roumains.
Les deux Premiers ministres ont, par ailleurs, abordé le délicat sujet de l'adoption. La Roumanie a voté un moratoire sur les adoptions, sous la pression européenne , pour mettre fin aux trafics d'e