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Libération

Sharon prêt à négocier sur la feuille de route

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En cas de décès de Yasser Arafat, le Premier ministre israélien refuse qu'il soit enterré à Jérusalem.
publié le 1er novembre 2004 à 2h49

Jérusalem de notre correspondant

Alors que l'état de santé de Yasser Arafat, hospitalisé depuis vendredi à l'hôpital militaire Percy de Clamart, près de Paris, s'améliorerait selon Leïla Shahid, la déléguée générale de la Palestine en France, une réunion du Conseil national de sécurité palestinien, présidée par le Premier ministre Ahmed Qoreï, s'est tenue hier à Ramallah, sans la présence du président de l'Autorité palestinienne. Là encore, comme lors du comité exécutif de l'OLP, samedi, le message est à la continuité. «L'objectif est de permettre aux services de sécurité et aux divers organes d'obtenir tout le soutien requis pour qu'ils puissent remplir leur mission.» «En présence de Yasser Arafat comme en son absence, la sécurité doit être maintenue», a déclaré Nabil Chaath, ministre des Affaires étrangères de l'Autorité.

Prudente conciliation. Du côté du gouvernement israélien, l'humeur est, pour l'heure, à une prudente conciliation. «Si une nouvelle direction palestinienne sérieuse et responsable se dégage, il est possible qu'il y ait une reprise des négociations sur la feuille de route», a affirmé le Premier ministre, Ariel Sharon. «Je ne suis pas sûr que cela arrive, mais il faudra que cette direction prouve par des actes qu'elle lutte contre le terrorisme», a-t-il précisé.

Néanmoins, le ton est passé à la fermeté dès qu'il a été question d'éventuelles funérailles de Yasser Arafat à Jérusalem. «Tant que je serai au pouvoir, et je n'ai pas l'intention de le quitter, il ne