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Libération

L'Egypte rend son rapport sur le crash de Charm el-Cheikh

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Le principal dysfonctionnement serait lié au pilotage automatique.
publié le 12 novembre 2004 à 2h58

Le Caire de notre correspondante

Quatre cent trente pages de rapport. Une base de données considérable, une compilation de chiffres, de faits, de résultats de simulation, de rapports de maintenance ou encore de témoignages sur la personnalité ou la formation du personnel navigant. Voilà la somme sur laquelle les experts vont pouvoir s'appuyer pour essayer de comprendre ce qui a causé la perte du Boeing 737 de Flash Airlines qui s'est abîmé en mer, au large de Charm el-Cheikh, le 3 janvier dernier, avec 148 personnes à bord, dont 135 Français.

Ce rapport factuel a été présenté hier par le président de la commission d'enquête égyptienne, Chaker Qelada, en présence des autres parties impliquées : les Etats-Unis, pays constructeur du Boeing, et la France, représentée par le président du Bureau enquêtes-accidents, Paul-Louis Arslanian. Il sera ensuite étudié et un premier rapport d'analyse est attendu le 15 janvier prochain.

Ce dossier sera également communiqué aux familles des victimes, qui ont dénoncé dans une manifestation à Paris, le 1er novembre, «le black-out» des autorités égyptiennes, accusées de ne pas communiquer suffisamment sur le dossier. Une réunion est prévue en leur présence le 20 novembre à Paris, afin de répondre aux questions que ce rapport soulève.

Le dysfonctionnement principal relevé par les deux enregistreurs de vols semble lié au pilote automatique. Enclenché à la demande du commandant de bord deux minutes après le décollage, il se déconnecte deux secondes plu