Le chef du Fatah en Cisjordanie, emprisonné en Israël, Marwan Barghouti a finalement renoncé à sa candidature à la présidentielle palestinienne du 9 janvier. «Je confirme mon soutien à Abou Mazen [le président de l'OLP, Mahmoud Abbas, ndlr] candidat à cette présidentielle», a affirmé dans un message le très populaire responsable du Fatah condamné à perpétuité. La justice israélienne a estimé qu'il avait joué un rôle clé dans plusieurs attentats-suicides revendiqués par les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, un groupe lié au Fatah. La direction du Fatah avait été exaspérée par l'annonce surprise, le 1er décembre, de l'entrée en lice de Barghouti, qui y avait renoncé quelques jours auparavant pour ne pas diviser le mouvement et affaiblir son candidat Mahmoud Abbas.

La journée d'hier a aussi été marquée par un attentat commis par des activistes palestiniens près du terminal de Rafah. «Il y a une dizaine de victimes, dont au moins quatre morts», a affirmé Raanan Gissin, porte-parole du Premier ministre Ariel Sharon. L'explosion de très forte puissance s'est produite sous une position militaire, qui a ensuite été attaquée par deux combattants palestiniens. L'un a été tué et l'autre se serait enfui après s'être emparé d'une arme. Les Faucons du Fatah, un groupe armé lié à la principale composante de l'Organisation de libération de la Palestine, ainsi que les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont revendiqué l'opération dans un communiqué commun.

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