Jérusalem intérim
Souriant, confiant en l'avenir, le verbe clair, le Premier ministre britannique, Tony Blair, est venu encourager sur place Israéliens et Palestiniens à aller de l'avant pour ne pas manquer «l'opportunité» historique qui se présente pour mettre fin à leur conflit. Aux côtés du Premier ministre Ariel Sharon, hier à Jérusalem, il a annoncé la tenue d'une conférence internationale à Londres en mars, à laquelle Israël ne participera toutefois pas. Son objectif sera d'aider à la mise en oeuvre des réformes de l'Autorité palestinienne.
Pour Londres, il s'agit d'aider les Palestiniens à devenir de «véritables partenaires pour la paix», a souligné Tony Blair. Avant la mort d'Arafat, Sharon avait opté pour un plan de séparation unilatérale d'avec les Palestiniens, arguant qu'il n'existait pas de partenaire palestinien pour négocier. La conférence de Londres portera donc sur la mise en place d'institutions démocratiques au sein de l'Autorité palestinienne. «Sans un véritable partenaire doté d'institutions démocratiques, d'une économie viable et d'une sécurité efficace, il ne sera pas possible de revenir à la "feuille de route"», a dit Tony Blair.
Ariel Sharon a «salué et soutenu l'initiative britannique de la rencontre de Londres» et relevé que, du moment qu'elle traiterait essentiellement de questions relatives aux Palestiniens, il avait été convenu qu'Israël n'y participerait donc pas. Tony Blair entend utiliser le désengagement israélien de la bande de Gaza, prévu pou