La solidarité s'organise autour de Florence Aubenas, la journaliste de Libération disparue le 5 janvier avec son guide-interprète Hussein Hanoun al-Saadi, dont on est toujours sans nouvelles. L'Institut du monde arabe (IMA) organise aujourd'hui une soirée de soutien aux disparus en coopération avec Reporters sans frontières (RSF). L'IMA accueillera également les ex-otages Christian Chesnot et Georges Malbrunot. RSF a annoncé par ailleurs la mise en place d'une page spéciale sur Florence Aubenas (http://aubenas.rsf.org).
La mobilisation s'élargit hors des frontières de l'Hexagone. Des représentants des médias arabes réunis à Beyrouth en soutien à la chaîne du Hezbollah, Al-Manar, interdite en France pour anti-sémitisme, ont exprimé hier leur solidarité avec la journaliste de Libération. «Nous condamnons toutes les atteintes à la liberté d'informer et surtout le meurtre et la prise en otages de journalistes en Irak», a affirmé un communiqué . «Nous appelons toutes les parties à assurer la sécurité des journalistes, afin qu'ils puissent témoigner de ce qui se passe en Irak et en Palestine», ajoutent-ils. Le texte est signé par l'association des journalistes arabes, les syndicats de la presse libanaise, égyptienne, palestinienne et syrienne et par la direction d'Al-Manar. Le patron de RSF, Robert Ménard, qui ne cache pas son hostilité à l'interdiction d'Al-Manar, participait à cette réunion à laquelle il était venu demander un soutien pour Florence Aubenas.
L'inquiétude que suscit