Libération est toujours sans nouvelles de Florence Aubenas, son envoyée spéciale en Irak, et de Hussein Hanoun al-Saadi, son guide interprète. Florence et Hussein ont disparu depuis le 5 janvier à la mi-journée, après qu'ils ont quitté l'hôtel de Bagdad où résidait notre journaliste. Le gouvernement français s'en tient à la position exprimée samedi par le Premier ministre dans une interview à Libération : «Aucune information» concernant Florence et Hussein «n'est aujourd'hui confirmée».
Soutiens
Les enseignants de l'université de Tunis appellent à la libération immédiate de la journaliste française détenue en otage. Ils considèrent cette détention comme un acte irresponsable de nature à nuire à l'amitié franco-arabe.
Université de Tunis
La Société des rédacteurs (SDR) du Nouvel Observateur adresse tout son soutien à Florence Aubenas, Hussein Hanoun al-Saadi et Libération. La SDR du Nouvel Observateur tient à affirmer non seulement sa vive émotion mais aussi rappeler le caractère intangible du droit à informer. Elle transmet aux familles de Florence et Hussein ses chaleureuses pensées.
La Société des rédacteurs du «Nouvel Observateur»
La Société des rédacteurs du Figaro a reçu avec une profonde angoisse l'annonce de la disparition de Florence Aubenas et de Hussein Hanoun al-Saadi.
Particulièrement sensibilisée à ces questions après la captivité, puis la libération, de Christian Chesnot et de Georges Malbrunot, elle tient à transmettre ses pensées confraternelles. A la famille de Flo