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Libération

La liberté d'informer dans un pays en guerre

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publié le 22 janvier 2005 à 23h54

Libération est sans nouvelle depuis dix-sept jours de son envoyée spéciale en Irak, Florence Aubenas, et de son guide interprète Hussein Hanoun al-Saadi. Ils ont été vus pour la dernière fois le 5 janvier quittant leur hôtel à Bagdad. Une réunion rassemblera lundi, au siège de Libération, les directeurs de rédaction de l'audiovisuel, de la presse quotidienne et de magazines. Cette réunion a deux objets, selon Serge July, directeur de Libération : la «solidarité» avec Florence Aubenas et son interprète, et une réflexion sur «la couverture [journalistique] en Irak, qui est un cas, par de nombreux aspects, inédit».

Soutiens

La rédaction de la Tribune partage vivement votre inquiétude pour Florence Aubenas et son fixeur irakien Hussein Hanoun al-Saadi qui tentaient de faire leur métier dans un pays en guerre, où la liberté de l'information et la vie humaine ne valent pas cher. Nous sommes d'autant plus concernés que nous sommes sans nouvelles de notre ami et ancien collègue Guy-André Kieffer, dit «GAK», disparu en Côte-d'Ivoire depuis le 16 avril 2004. Comme pour Georges Malbrunot et Christian Chesnot, mobilisons-nous tous, journalistes et citoyens, pour que l'on n'oublie pas nos confrères assassinés, disparus, ou pris en otages, alors qu'ils tentaient d'apporter leur témoignage là où les caméras de télévision ne vont pas. Nous espérons tous une libération rapide de Florence et Hussein et apportons notre soutien à leurs familles dans cette épreuve. Nous espérons aussi savoir un jo