New York de notre correspondant
Une Amérique plus sûre d'elle, «force active du bien dans le monde», et capable d'assurer un meilleur avenir «pour ses enfants et petits-enfants». C'est ce double thème que George W. Bush a décliné, mercredi, lors de son traditionnel discours sur l'état de l'Union, exercice annuel qui sert de programme au locataire de la Maison Blanche. Le Président s'est fixé un agenda ambitieux, tant à l'étranger qu'en politique intérieure. Conforté par le bon déroulement des élections en Irak, il a promis que les Etats-Unis allaient oeuvrer à la «propagation de la démocratie» sur la planète, «pour arrêter la montée de la tyrannie». Il s'est aussi présenté comme le leader d'une Amérique «des valeurs morales» et l'architecte d'un vaste projet très controversé : la privatisation du régime des retraites.
Pour ce cinquième discours devant le Congrès, Bush est apparu plus serein et plus offensif qu'à l'habitude. L'Irak a été décrit comme un premier succès «sur la voie de la liberté», tandis que Bush faisait de la démocratisation du «Grand Moyen-Orient» la pierre angulaire de sa politique internationale. Il a annoncé la première mesure concrète depuis longtemps sur le dossier israélo-palestinien : l'allocation de 350 millions de dollars «pour aider les Palestiniens à mettre fin à la terreur». «L'objectif de deux Etats démocratiques Israël et Palestine vivant côte à côte en paix est à portée de main», a-t-il poursuivi.
Jouant de la carotte et du bâton, Bush a lanc