Menu
Libération

Poussée islamiste aux municipales de Riyad

Article réservé aux abonnés
Le royaume saoudien, qui a minoré le scrutin, est débordé par l'appétit des électeurs.
publié le 14 février 2005 à 0h33

Bangkok intérim

Les ONG respirent : la communauté internationale maintient un moratoire de fait sur la technologie OGM surnommée «Terminator». Les experts ­ réunis, la semaine dernière, au siège régional de l'ONU à Bangkok pour discuter des suites à donner à la convention sur la biodiversité ­ recommandent toujours d'attendre des preuves de l'innocuité de ces innovations avant d'autoriser les essais à champ ouvert. Pourtant, face aux Africains et aux Européens, le Canada essaie de bloquer toute avancée vers un véritable moratoire.

Spécificité des technologies de restriction de l'utilisation des ressources génétiques ­ ou Gurt : elles sont programmées pour être stériles, ce qui inquiète le monde agricole, surtout les petits producteurs. Fini le cycle millénaire des paysans : planter, récolter, stocker les graines et replanter. Si les graines sont stériles, impossible de les utiliser à la récolte suivante ; il faut, chaque année, en acheter de nouvelles à l'industriel qui les a développées. D'où l'intérêt de celui-ci pour les Gurt. «On ne peut pas laisser l'industrie contrôler nos semences, sinon, notre vie est entre leurs mains», affirme Artemio Cambangay, cultivateur aux Philippines.

Contamination. Depuis quelques années, les pro-Gurt avancent un nouvel argument : la réduction des risques de contamination. Des plantes aux graines stériles annulent le principal danger présenté par les OGM : en plein champ, les pollens transgéniques peuvent fertiliser la nature environnante, y in