Est-ce ou n'est-ce pas une rebuffade, une humiliation supplémentaire pour le prince Charles ? Cette question n'a cessé, hier, d'agiter médias britanniques et commentateurs, après l'annonce du refus de la reine de se rendre au mariage civil de son fils avec Camilla Parker-Bowles à la mairie de Windsor. Les tabloïds refusaient de croire la version édulcorée présentée par le palais de Buckingham qui affirme que la décision a été prise d'un commun accord, entre mère et fils, pour respecter le caractère «discret» de la cérémonie.
Cauchemar. La désertion de la reine qui n'assistera qu'à la bénédiction religieuse donnée en la chapelle Saint-George contribue encore un peu plus à transformer l'organisation de ce mariage, prévu le 8 avril, en cauchemar. Annoncée avec un sens efficace de la communication, le 10 février, l'union du prince de Galles à sa maîtresse de toujours paraissait avoir été soigneusement réfléchie. Et ce jusqu'à la scène finale de la journée, où Camilla se montrait aux caméras bague de fiançailles au doigt un bijou ayant appartenu à «Queen Mum», la reine mère.
Depuis, c'est le désastre. L'union civile devait se dérouler au sein de Windsor Castle, mais les conseillers du prince n'avaient pas anticipé les conséquences : le château de Windsor aurait été ainsi transformé en lieu public, et, selon la loi, durant les trois années suivantes tout Anglais aurait pu demander à y être marié. Le prince de Galles a alors été obligé de se replier sur la mair