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Libération

La royale rebuffade d'Elizabeth II

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La reine refuse d'assister au mariage civil de Charles et Camilla.
publié le 24 février 2005 à 0h42

Est-ce ou n'est-ce pas une rebuffade, une humiliation supplémentaire pour le prince Charles ? Cette question n'a cessé, hier, d'agiter médias britanniques et commentateurs, après l'annonce du refus de la reine de se rendre au mariage civil de son fils avec Camilla Parker-Bowles à la mairie de Windsor. Les tabloïds refusaient de croire la version édulcorée présentée par le palais de Buckingham qui affirme que la décision a été prise d'un commun accord, entre mère et fils, pour respecter le caractère «discret» de la cérémonie.

Cauchemar. La désertion de la reine ­ qui n'assistera qu'à la bénédiction religieuse donnée en la chapelle Saint-George ­ contribue encore un peu plus à transformer l'organisation de ce mariage, prévu le 8 avril, en cauchemar. Annoncée avec un sens efficace de la communication, le 10 février, l'union du prince de Galles à sa maîtresse de toujours paraissait avoir été soigneusement réfléchie. Et ce jusqu'à la scène finale de la journée, où Camilla se montrait aux caméras bague de fiançailles au doigt ­ un bijou ayant appartenu à «Queen Mum», la reine mère.

Depuis, c'est le désastre. L'union civile devait se dérouler au sein de Windsor Castle, mais les conseillers du prince n'avaient pas anticipé les conséquences : le château de Windsor aurait été ainsi transformé en lieu public, et, selon la loi, durant les trois années suivantes tout Anglais aurait pu demander à y être marié. Le prince de Galles a alors été obligé de se replier sur la mair