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Libération

Attentat de Tel-Aviv: Israël accuse Damas

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Le Jihad islamique a revendiqué l'attaque qui a fait quatre morts vendredi.
publié le 28 février 2005 à 0h45

Jérusalem intérim

Quelques centaines de personnes se pressaient vendredi soir peu avant minuit devant The Stage, une boîte de nuit de Tel-Aviv. Un kamikaze palestinien bardé d'une ceinture d'explosifs de 30 kg s'est infiltré dans la file des fêtards et s'est fait exploser. Quatre morts, outre le kamikaze, et une cinquantaine de blessés. En Israël, c'est le choc après les espoirs de paix nés du sommet de Charm el-Cheikh, le 8 février. Là, l'Israélien Ariel Sharon et le Palestinien Mahmoud Abbas, sous la tente dressée par l'Egyptien Hosni Moubarak, se sont engagés, sous les yeux du roi Abdallah de Jordanie, à mettre fin aux violences et à aller de l'avant vers la paix. Le dernier attentat meurtrier remontait au 1er novembre.

A Ramallah, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n'a pas perdu de temps. Il s'est engagé à traquer les auteurs de l'attentat qu'il a qualifiés de «terroristes», une première pour la rue palestinienne. Les principaux groupes armés palestiniens ont nié énergiquement toute implication et assuré respecter la trêve. Mahmoud Abbas a accusé une «tierce partie», qu'il n'a pas identifiée, d'avoir commandité l'attentat.

Retenue. Samedi soir, à l'issue d'une réunion de l'état-major israélien, le ministre de la Défense, Shaoul Mofaz, a mis ouvertement en cause la Syrie. «Nous disposons de preuves liant directement la Syrie à cet attentat», affirme Mofaz. Accusation rejetée par Damas. Tard dans la soirée de samedi, le Jihad islamique, qui, comme le Ham