L'envoyée spéciale de Libération en Irak, Florence Aubenas, et son guide-interprète, Hussein Hanoun al-Saadi, ont été enlevés le 5 janvier à Bagdad, il y a quatre-vingt-quatre jours.

Les députés, ce matin vers 10 h 30, partiront en car vers l'esplanade du Trocadéro, sur le parvis des Droits-de-l'Homme à Paris. Où Jean-Louis Debré, le président de l'Assemblée nationale, les attendra en compagnie des présidents des groupes UDF, PS, PCF. Même chose pour les sénateurs, avec le président du Sénat, Christian Poncelet. Avant que des ballons portant les noms de Florence et Hussein soient lâchés dans le ciel, Debré et Poncelet prendront la parole, «au nom de tous les parlementaires». Pour Libération, ce sera Serge July, pour Reporters sans frontières, Robert Ménard ; Benoît Aubenas, au nom des familles de Florence et Hussein et, enfin, les deux ex-otages Georges Malbrunot et Christian Chesnot. Ce dernier lira un message de solidarité de Giuliana Sgrena. Hier en séance publique, juste avant d'interroger le Premier ministre sur le sort de Florence et Hussein, Jean-Louis Debré a invité ses collègues à se rendre, «le plus nombreux possible», à ce rassemblement. Il redira ce matin «l'importance du soutien de la communauté nationale, unie politiquement autour des familles de Florence Aubenas et Hussein Hanoun ». Et aussi «l'importance de la défense des droits de l'homme, de la liberté de la presse, de la liberté, pour les journalistes, d'aller partout nous informer en permanence, et de la l