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Libération

Blair entre campagne, mariage et enterrement

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La mort du pape a bouleversé le calendrier électoral et repoussé l'union royale.
publié le 5 avril 2005 à 1h30

Londres de notre correspondante

Qu'ils encensent ou réprouvent ce mariage, les passionnés de la royauté, qui comptaient les jours avant l'union du prince Charles avec Camilla Parker-Bowles, programmée pour le 8 avril, devront patienter une journée supplémentaire. Après l'annonce par Rome de la date des funérailles de Jean Paul II, organisées vendredi (lire pages Evénement), il est vite apparu que le calendrier nuptial était intenable. Le mariage aura donc lieu le samedi 9 avril.

Au Vatican, la couronne de Grande-Bretagne doit être bien représentée et elle le sera par le prince de Galles. Tony Blair, invité au mariage royal, ne pouvait pas non plus figurer parmi les absents à Rome. L'archevêque anglican de Canterbury, qui doit célébrer la cérémonie religieuse après l'union civile entre Charles et Camilla, se serait lui aussi retrouvé dans une situation impossible, entre son souhait d'aller à Rome et son obligation envers les futurs époux. Le mauvais goût, qui aurait consisté à célébrer les noces de l'héritier de la Couronne le jour d'un deuil si largement partagé a également compté.

Vrai-faux suspense. Les journalistes politiques commençent eux aussi à trépigner d'impatience. Le vrai-faux suspense qui accompagne le lancement de l'élection à la Chambre des communes ­ et donc la remise en jeu du mandat de Tony Blair ­ devait prendre fin hier. Le Premier ministre devait, en effet, annoncer hier le lancement de la campagne et demander à la reine de dissoudre le Parlement. La mort de