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Solidarité franco-roumaine sur les otages

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Le directeur de la rédaction de «Libération» et le secrétaire général de Reporters sans frontières étaient hier à Bucarest pour appeler les médias roumains à la mobilisation.
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publié le 7 avril 2005 à 1h33

Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Robert Ménard, et le directeur de la rédaction de Libération, Antoine de Gaudemar, ont appelé hier les médias roumains à la «mobilisation» pour la libération de tous les journalistes pris en otages en Irak. «Quels que soient les auteurs, les revendications, l'aspect embrouillé de cette prise d'otages» de trois journalistes roumains, «la victime est la liberté de la presse, la libre circulation des journalistes et leur sécurité», a déclaré à Robert Ménard, à l'issue d'un entretien à Bucarest avec le Premier ministre roumain, Calin Tariceanu. Marie-Jeanne Ion, journaliste de la chaîne Prima TV, son cameraman Sorin Miscoci et le correspondant du quotidien Romania Libera, Eduard Ohanesian, ont été enlevés le 28 mars dans une banlieue de Bagdad.

Antoine de Gaudemar a indiqué qu'il voulait partager son expérience avec les autorités et les médias roumains, après l'enlèvement en Irak, il y a trois mois, de Florence Aubenas. «Dans le cas d'une prise d'otages, la pire des choses, c'est le silence et l'indifférence», a-t-il souligné, avant d'inviter les médias roumains à signer la «déclaration de Bruxelles», en soutien à Florence, Hussein Hanoun et aux trois journalistes roumains. Cette «déclaration de Bruxelles», déjà signée par 142 médias européens, a été remise mardi au président du Parlement européen, Josep Borrell. «Les journalistes pris en otages ont besoin d'une mobilisation européenne. Cette expérience, nous devons la met