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Libération

Un groupe islamiste revendique l'attentat du Caire

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Après l'attaque de jeudi, la France déconseille les lieux touristiques.
publié le 9 avril 2005 à 1h39

Les tours opérateurs, vendredi matin, ont évité d'envoyer les touristes au grand souk du Khan el-Khalili. Au pied des pyramides, près du musée du Caire, qui abrite le trésor de Toutankhamon, comme dans le quartier médiéval où s'est produit jeudi soir l'attentat, la police s'est déployée. Trois personnes au moins ont été tuées dans l'explosion, dont une Française. Une vingtaine d'autres ont été blessées. Parmi elles, un Français jugé vendredi dans un état critique.

Flou. Les enquêteurs égyptiens restent très flous sur cette attaque en plein coeur du Caire fatimide. La piste d'un attentat-suicide est privilégiée en raison de l'état de restes humains découverts sur place, qui pourraient être ceux de la personne transportant la bombe artisanale bourrée de clous. D'autres sources indiquent cependant que la bombe aurait pu être fixée à une mobylette abandonnée contre un mur de cette rue bordée de boutiques populaires. La charge pourrait avoir explosé prématurément. Cette rue est, en effet, bien moins fréquentée par les touristes que les venelles du Khan el-Khalili, à une centaine de mètres de là, ou que la place voisine d'Al-Hussein, qui fait face à la célèbre mosquée d'Al-Azhar. Les autorités américaines et françaises ont invité leurs ressortissants à éviter les lieux touristiques. Mais on n'enregistrait vendredi aucun départ de masse des vacanciers, extrêmement nombreux en cette période de l'année.

Un groupe inconnu, les Brigades de la fierté islamique, a revendiqué l'attentat sur