L'envoyée spéciale de Libération en Irak, Florence Aubenas, et son guide-interprète, Hussein Hanoun al-Saadi, ont été enlevés le 5 janvier à Bagdad, il y a quatre-vingt-dix-huit jours.
Initiatives
A Strasbourg, au Parlement européen, aujourd'hui à l'issue du vote en séance plénière (vers 12 h 45), dans la cour du bâtiment Louise-Weiss, un percussionniste battra le tambour quatre-vingt-dix-huit fois, correspondant aux quatre-vingt-dix-huit jours de détention de Florence et Hussein. «Je ne veux pas entendre le centième coup. Je veux qu'ils soient libérés tout de suite», dit Thijs Berman, député européen néerlandais à l'origine de cette initiative.
A Liège (Belgique), aujourd'hui, la journée d'étude «Hubert Nyssens, l'écrivain, l'éditeur», consacrée au fondateur d'Actes Sud, sera dédiée à Florence et Hussein, en présence de Jacqueline Aubenas, la mère de Florence.
A Blanquefort (Gironde), demain, la compagnie d'art et spectacles Yasvin Kham (les Larmes du soleil) organise une soirée «café-poésie» de soutien à Florence, Hussein, Ingrid Betancourt et à tous les otages dans le monde. La soirée se terminera par un embrasement de cent feux de détresse, à 19 heures, salle polyvalente du parc de Fongravey.
A Maromme (Seine-Maritime), depuis le 5 avril, les portraits de Florence et Hussein sont accrochés sur la façade de l'ancienne mairie, place Jean-Jaurès.
Soutiens
La mairie de Lille participe au lancement de la pétition qui doit être remise, par le comité de soutien à Florence et Hussein,